L'insuffisance rénale est une pathologie bien connue en Afrique. Les médecins sont formés pour la diagnostiquer, même si certains moyens modernes font défaut. Mais il ne suffit pas de diagnostiquer une maladie. Il faut la prendre en charge. Là encore, les médecins africains savent parfaitement le faire. Ce savoir est érodé par le manque cruel de moyens, notamment l'hémodialyse. Seuls quelques pays africains disposent de centres de dialyse, privés, étatiques ou associatifs. On peut citer entre autres, les pays de l'Afrique du nord, le sénégal, le burkina Faso, le Mali, La Côte d'Ivoire, la République Démocratique du Congo, le Gabon, l'Afrique du sud etc. Le Sénégal et la Côte d'Ivoire font figure de tête de peloton en Afrique subsahalienne. Que font les insuffisants rénaux des autres pays ? C'est cynique de l'avouer: Ils meurent à petit feu dans l'indifférence des pouvoirs publics. Les plus chanceux sont pistonnés et envoyés dans les pays organisés socio-sanitairement et avancés médicalement. Il s'agit souvent de la nomenklatura ou leurs apparentés de l'administration, des entreprises privées. Certains pays ont fait semblant de doter leur CHU de quelques postes de dialyse. Puis ils ont croisé les bras et fermé leurs oreilles aux demandes instantes et persistantes des spécialistes. La création et la gestion d'un service ou d'un centre de dialyse nécessitent une logique et une rigueur indéfectibles. Ces pays insouciants ont"tout simplement oublié" de mettre en place les installations spécifiques nécessaires comme le traitement d'eau. Eventuellement, un chateau d'eau et un groupe électrogène pour assurer l'autonomie du service de dialyse. Les consommables étaient le moindre de leurs soucis. Ce type d'achats ne rapporte pas à celui qui signe le marché ! La conséquence de cette mauvaise gestion des affaires sanitaires au plus haut niveau reste le désarroi, le désespoir des insuffisants rénaux. Ces derniers voient leur vie abrégée. Leurs proches assistent impuissants à la mort lente, mais sûre, voire, programmée (par l'Etat) de leurs parents et amis. Quel gâchis ! Cela n'étonne nullement ceux qui connaissent la culture des prétendus responsables politiques et sanitaires. Leurs priorités sont ailleurs. Dans d'autres domaines de la vie sociale et politique. On sait qu'au Congo Brazzaville, on adore les morts; on se soucie moins des vivants. Ces derniers acquièrent une importance disproportionnée quand ils meurent. La preuve. La morgue de Brazzaville est l'une, sinon "la plus belle du monde" aux dires de son brave maire. A-t-on compté dans cette morgue le nombre d'insuffisants rénaux morts dans l'indifférence de monsieur le maire et ses semblables ? Non. Ces braves gens ignorent ce que c'est que la dialyse, un nom barbare du jargon médical. Alors, on ne s'occupe pas des "barbares". Ils sont, ou ils seront, meilleurs à la morgue. Depuis des années, on parle de créer un service de dialyse. Pour le plaisir d'amuser la galérie. Heureusement, l'espérance fait vivre; mais pour combien de temps pour les insuffisants rénaux ? En attendant, il faut appliquer le système "D". Voilà ce à quoi les médecins et néphrologues sont réduits. Sans augmenter significativement l'espérance de vie des insuffisants rénaux, on peut se contenter de rallonger de quelques jours leur existence en vie dans ce monde d'injustes, impitoyables, de surcroît. Je suis d'accord, on ne dirige pas un pays et son administration avec le sentiment de pitié. C'est l'intelligence, la raison et la sagesse qui gouvernent.

Je propose d'aider les insuffisants rénaux de mon pays et d'autres pays africains pauvres. Il est possible de leur rajouter quelques heures ou quelques jours de vie en observant, malgré tout, une alimentation adaptée à leur pathologie. Cela est d'autant indispensable que la plupart des aliments consommés contiennent beaucoup de "poisons" pour les insuffisants rénaux. Il s'agit, par exemple, du potassium, du phosphore, du sodium, qui sont mal, ou pas du tout, éliminés chez ces patients. Il est important de connaître les aliments qui les contiennent et de diminuer leur consommation. Contactez-moi, via ce blog, par vos commentaires. Vous pouvez, alors, joindre vos questions. Surtout n'oubliez pas de préciser les aliments que vous consommez au cours de vos repas. A votre service ! Avec toute ma compassion, Bon courage, les amis.